mercredi, novembre 11, 2020

Asadora! T1 de Naoki Urasawa

novembre 11, 2020 Smith


1959, à la veille des JO qui se dérouleront au Japon, un terrible Typhon dévaste une partir de Nagoya. Asa, une jeune fille pas plus haute que 12 ans est sauvé malgré elle par une vieil homme hanté par son passé. Ensemble il vont essayé de réconforter les habitants de ce terrible désastre ... 

2020 , à la veille des JO de Tokyo , un terrible monstre assiège la ville ... 

Et le lien entre tous ces événements ?

Humain, juste, vibrant sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit à la lecture de ce premier tome. L'auteur allie mystère et intrigue dans une histoire dont les personnages principaux semblent ce dessiner au fil de la lecture (notre duo , mais aussi le jeune Shôta dont on sent qu'il va prendre un rôle important dans l'histoire).

Encré après la guerre, dans un Japon encore en reconstruction 

Intriguant , empli de suspense , avec un découpage redoutable, et dans lequel on suivra l'évolution de la jeune Asa sur les différentes années dont découle l'histoire; cet album a réussi à m'exciter et je vous garanti qu'il faut bien me secouer pour un peu d'effet (l'age surement ^^)



Clairement un album très prometteur dont je vais m'empresser de suivre la suite d'autant plus que c'est dessiné et conté par le terrible Naoki Urasawa a qui nous devons Monster , Pluto et 20th Century Boy (que je n'ai pas lu)

C'est édité chez Kana et déja trois volumes sont déja paru en français. 

Bref un beau coup de coeur qui m'a été conseillé par mon libraire adoré Atomik (encore merci Tony)



Reference: https://bigcomicbros.net/work/6398/


mardi, octobre 13, 2020

Le Royaume de Blanche-Fleur

octobre 13, 2020 Smith


Il fut un temps ou le Royaume des Six Ponts était gouverné d'une main de fer par le roi Igor. Cruel, Violent, Conquérant, il soumettait à sa volonté quiconque osait s'opposer à ces ordres, même si ce n'était qu'un léger froncement de sourcils. Et c'est au fil de l'épée que le Comte de Rose-Adieu, refusant d'obéir aux ordres vindicatifs de son suzerain , en fit les frais.  Triste nouvelle pour les terres de Rose-Adieu et ce n'est que par la bonté du jeune frère du Roi , Serge, que la fille du Comte fut sauvé ... mais à quel prix ? Et qu'est-elle devenue ?
Il était une fois un royaume dont le roi était devenu fou suite à la mort de son épouse adorée. Ce roi, Igor, devint colérique et violent. Quand il entreprit de mener une guerre de conquête, un de ses vassaux, le comte de Rose-Adieu, tenta de s'opposer à ses projets. La réaction du monarque fut brutale : il envahit le comté, pilla et détruisit tout. Seule Blanche-Fleur, la petite fille du comte, fut épargnée, sauvée par le frère du roi, le prince Serge. Puis elle disparut sans que personne ne sache ce qu'elle était devenue... 

Près de deux décennies plus tard, c'est le bon roi Serge qui règne sur le royaume des Six-Ponts. Et dans ce royaume où il fait bon vivre, tout le monde s'apprête à fêter dignement le mariage de la princesse Cécile. Anne, la tavernière, se réjouit de l'événement, non seulement parce qu'elle a été élevée avec Cécile, mais aussi parce que ce mariage va lui permettre de relancer sa taverne. 

Mais Anne est aussi la protégée du roi qui ne peut rien lui refuser. Ce qui suscite la jalousie de la reine qui déteste Anne, complote contre elle et ne sera satisfaite que quand cette "petite intrigante" aura été éliminée.

Il est des surprises que l’on ne s’attend pas, et ce dernier opus en est une. 

L'histoire est clairement cousue de fil blanc et il n'est pas très difficile de comprendre qui est la mystérieuse protégée du roi Serge et ou l'on veut nous emmener; C'est gentiment amenée d'autant plus que cet opus peut se lire sans avoir lu les épisodes précédents. 

Toujours avec cette pointe d'humour typique qui en fait son petit charme, ces calembours et ces dialogues faussement naïfs , les  pages que composent le récit se lisent avec plaisir d’autant plus que l’auteur s’en donne à cœur-joie grâce au format spécial de cette histoire … 107 pages ni plus ni moins. Et honnêtement la couverture est toute jolie avec ce petit coté ancienne BD avec ces grandes fresques. 
D'autant plus que l'on retrouve le bon roi Serge, la fofolle Anne, François , la méchante Reine , les oiseaux qui parlent etc …


Clairement un épisode grand format qui est là pour répondre aux multiples questions des épisodes précédents et qui ouvrent p-e un passage vers un spin-off mais j'en doute, seul le temps nous le dira.

Malheureusement je n'y ai pas trouvé mon compte avec ce 7e opus; Pas que l'histoire était déplaisante, juste qu'elle me semblait vraiment indifférente et manquait parfois de rythme. Un humour trop facile, une intrigue trop mâchée, des personnages trop transparents , seul certains passages m'ont fait sourire (comme par exemple celui ou l'on comprends comment les oiseaux savent parler). Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est juste moi qui fait mon grincheux.


Le Royaume de Blanche-Fleur, c'est de Benoit Feroumont et Sarah Marchand, 107 jolies pages en pleine couleur caléidoscopique et c'est édité chez Dupuis :)







vendredi, septembre 25, 2020

RIP Ron Cobb

septembre 25, 2020 Smith



Certains d'entres-vous le savent, j'aime beaucoup l'univers de Conan mais pas au point d'en être un érudit ni un geek , juste quelqu'un qui prend les infos tel quel viennent.

Néanmoins voilà bien une triste nouvelle. Ron Cobb, le designer du film "Conan le barbare" n'est plu, il est parti ce 21 Septembre 2020 à l'age de 83 ans.

C'est lui qui , dans l'ombre du film, a dessiné, conçu , tout l'aspect visuel du film comme le temple, le glaive et j'en passe ; et c'est donc quelque part un peu (aussi) grâce à lui que nous nous remémorons le film et son univers si typique

Alors je parle de Conan, mais il a fait aussi la toto de Retour vers le Futur, le vaisseau d'Alien etc... c'était pas un manche quoi. On oublie toujours les gens qui conçoivent les choses ...

Que Crom l’accueille avec bienveillance :)





lundi, août 24, 2020

Bête de Somme - T1 - Mal de Chien

août 24, 2020 Smith

Bête de Somme est une petite surprise que j'avais dans ma PAL depuis pas mal de temps (nouveau terme qui rentre dans mon vocabulaire grace à ma fille , ça veut dire Pile de Livre à Lire ... moi j'aurai dis ma PLAL mais bon, on ne se bat pas contre la jeunesse ^^ ... ou alors appeler cela LDBQJVL (Liste De Bouquin Que Je Voudrais Lire ... mais PAL c'est plus court j'avoue et surtout plus facile à dire)) . Je l'ai pour l'instant en main grâce à mon libraire.

Alors c'est l'histoire de quoi ?  

Une bande de bons et loyaux toutou vont être contraint de s'unir afin de faire  leur possible pour protéger leurs maîtres et assurer la tranquillité de leur petite bourgade Sommers' Hill; car oui! d'étranges choses s'y passe depuis l'arrivée d'une panoplies de petite vieilles accompagnés de leurs chats maléfiques; et si c'était des sorcières ? 

Lorsque des événements surnaturels commencent à se produire dans les environs de Sommers Hill, chiens et chats de la ville s'enfoncent dans les profondeurs de la forêt pour éclaircir ce mystère. Entre esprits maléfiques, animaux zombies et jeunes garçons pas si inoffensifs qu'ils ne le paraissent, ces investigateurs du paranormal, au péril de leur vie, vont avoir un mal de chien à mener l'enquête...
Sous couvert de phénomènes fantastiques, Evan Dorkin et Jill Thompson nous proposes une revisite des classiques de l'horreur mais d'un point vue purement animalier , voir même canin, avec évidemment les us et coutumes de nos chères compagnons, leurs sempiternelles rivalités avec les chats, leurs peurs et même leurs étranges alliances afin de lutter contre ce qui s'annonce une méga-catastrophe (waf-waf). 


Originale, cette histoire nous change des lectures habituelles qui remanie sans fin le même fond de commerce, grâce notamment en évitant l’écueil de donner aux chiens un coté trop anthropomorphe. La balance subtile entre dessin-humour-aventure-horreur et fantastique est totalement réussi , et nous avons ici un équilibre subtil de mystère et de boule de gomme.

Jill Thompson nous propose ici , à travers de splendide aquarelles , un voyage empli de douceur, poésie et d'horreur; et qui  accompagne à merveille l'aventure fantastique concoctée par Evan Dorkin avec notamment de savoureux dialogues. 

Que ce soit sur le fond où la forme, ce premier tome ne pourra que vous plaire et si jamais vous avez encore des doutes, sachez qu'il a gagné le Prix Eisner en 2010 , genre l'Oscar de la bande dessinée qui prouve la qualité du comics. 

En somme (oh le vilain jeu de mot) ) on pourra résumer par original, drôle, humain, intelligent, toujours avec la truffe humide ... et que c'est une très très bonne surprise que je conseille vivement. 

Une petite merveille à mettre entre toutes les pattes :)


dimanche, août 09, 2020

Le Royaume T6 : Saperlipopette

août 09, 2020 Smith


Tome 6 de la série Le Royaume, publié toujours aux éditions Dupuis avec toujours un très bon duo aux commande : Feroumont pour le dessin et le scénario et Christelle Coopman pour les couleurs. Nous voici de retour dans cette contrée colorée ou nous pourrons retrouver Anne et ces ami(e)s. 

Graphiquement toujours aussi sympathique, drôlissime avec ces belgissisme mais comme dirait l'amie Mylène , ce dernier opus m'a désenchanté par sa construction.

Au lieu d'avoir une histoire  complète , avec une trame centrale, nous nous retrouvons avec une série de sketch , 6 au total, sans vrai lien entre eux et qui fut publié dans le magasine Spirou. Une compilation reprenant les résidus de l'auteur en prémisses à numéro Hors Série qui lui est beaucoup plus volumineux qu'à l'accoutumée et dans un format plus grand; mais j'y reviendrai plus tard car malgré qu'il soit en ma possessions je ne l'ai pas encore lu.

Personnellement je me suis un peu ennuyé de sorte qu'au final on se retrouve avec un évaluation en demi-mesure avec cet album sans grand intérêt que de rajouter le tome à sa collection. 




samedi, mars 14, 2020

Silver Surfer : Black

mars 14, 2020 Smith
Thanos est mort et l'ordre Noir, les fieffé soldat du Titan Fou projète notre héraut dans une faille dimensionnelle. Perdu , filent sans fin vers sa destruction , le Silver fera tout pour s'y échapper quitte à en mourir.

Donny Cates et Tradd Moore nous offre ici une une vision poétique et romantique sur le commencement de tout et de soi. Égal à lui-même notre anti-héraut, essaye de chercher sa rédemption face à cette morte qui semble inéluctable.

Torturé par les innombrables morts dont il fut l’instigateur avec Galactus, il se questionnera sur le pourquoi. Et seul sa rencontre avec le dieu Knull , dieu créateur des Ténèbres, pourra peut-être en être la solution ... mais voudra t'il rejoindre les rangs de son armée ? Pourras-t'il s'en sortir ?

Psychédélique, beau et introspectif, cet épisode du Surfer mérite pleinenement les lettres de noblesses porté par les auteurs de la saga initiale (Kirby, Stan Lee et Buscema pour ne pas les citer).

Un dessin explosif de couleurs et délétère par son histoire profonde. C'est ~122 pages chez Panini Comics et c'est très très bien <3

La boucle est bouclée!










jeudi, février 06, 2020

Bye bye Kirk Douglas

février 06, 2020 Smith
Il n'y avait pas très longtemps, j'avais fait la critique de l'Homme et sa biographie , ou en tout cas l'image de ce qu'est un homme, avec sa volonté, ces faiblesses etc...

Il a participé à ma vie d'une certaine manière et malgré son grand âge, on le pensait immortel.

A 103 ans (103 quoi!) , l'ami Kirk nous quitte vivre d'autres aventure.

Tout simplement un grand Merci à toi et à l'artiste.


mercredi, janvier 08, 2020

Hellboy In Hell N&B - T1 - Mike Mignola

janvier 08, 2020 Smith
Salut les lecteurs et haut les cœurs. Alors ça biche ? Tenez-vous bien et sortez la bouteille de Champomy car on va s’intéresser à une BD qui déglingue sa race au canif, on va parler d’une série qui aura pour thème : douleurs, larmes, philosophie et baston (je vous avais bien dit de vous accrocher) ; bienvenue dans l’univers d’Hellboy.

Hellboy c’est une histoire éponyme sortie il y a belle lurette et qui va justement fêter son 20ème anniversaire en juin 2014. Comme tout merchandising qui se respecte, c’est à coup de promotion et pubs diverses que l’on va en bouffer ; l’on démarre les hostilités en force par les Éditions Delcourt et sa sortie collector-noir-et-blanc-paillette de Hellboy In Hell (en anglais dans le texte).

Ouais mais avant toute chose, qui est Hellboy ? Parce que tout le monde ne connait pas forcément.

Hellboy, pour les deux du fond qui ne suivent pas, c’est un démon. À la base, il a été invoqué par les nazis durant la seconde guerre mondiale histoire de leur donner un petit coup de pouce. Manque de bol, ça foire grave et ce dernier est sauvé in extremis pas une bande de militaires-archéologues-ricains genre X-File. Du coup ils sauvent Hellboy, bottent le cul aux nazis et s’en retournent aux States afin d’éduquer comme il se doit le démon, lui inculquer les bonne valeurs de l’oncle Sam et l’intégrer dans leur département paramilitaire en charge de, je vous le donne en mille, investiguer et nettoyer tout ce qui est paranormal. Voilà bien un prétexte fallacieux pour nous emmener évidemment visiter tous les contes et légendes, mystères, et anachronismes de l’Histoire.

Tout va passer à la moulinette dans le cerveau de l’auteur Mike Mignola surtout que c’est son bébé , son œuvre maîtresse , qu’il a quasiment piloté tous les scénarios de la série et en a illustré une bonne moitié. Bref vous l’avez compris, c’est tout un univers onirique qui a été créé et c’est très bien ! Ça c’est pour la partie préambule de la série, ici on parle de l’édition Collector. Alors de quoi ça cause bon sang ? ( Et la je vous répondrai Woozzzaaaahh !!! )

Dans ce nouvel opus qui a commencé en 2013, Hellboy, histoire de sauver l’humanité et promouvoir la démocratisation du poulet grillé (nan je déconne), affronte un Dragon dans un combat titanesque qui ferait repousser les cheveux sur le crâne de n’importe quel chauve brûlé au 30ème degré ; du coup il se prend une rouste du tonnerre qui l’envoie fissa en Enfer (bouh) manger les spaghettis par les racines. Et justement l’Enfer c’est surtout pour lui un retour aux sources, à ses origines puisque c’est là que son père est mort, là où il a été créé et là aussi où Hellboy a bafoué sa destinée préinscrite parce que c’est un gros facho-rebelle « qu’on lui dit pas ce qu’il doit faire ».

Au premier coup d’œil, on comprend rapidement que l’on n’est pas à Disneyland, que l’Enfer ce n’est pas celui de Dante, que son père était un gangsta (gangster ?) démoniaque et qu’on risque de se faire pincer les tétons, bouffer du chien et j’en passe… Bref rien à voir avec vos fantasmes S&M et l’iconographie du genre. Mais l’Enfer c’est aussi un monde qui manque cruellement d’un roi car son Lucifer de père est mort et le trône est vide. Hellboy voyagera du coup vers le Pandémonium où sa destinée semble inexorablement le conduire et où de nouveaux dangers et aventures l’attendent. Peut-on échapper à un si lourd fardeau ? Quelle est vraiment sa destinée ? Et qui sont ces créatures qui veulent tellement l’aider ?

Voilà donc une édition bien Collector comme il faut qui mettra au garde-à-vous tous les fans de la saga. Une saga très attendue et qui signe notamment le retour de Mike Mignola au scénario mais aussi aux dessins puisqu'il déléguait pas mal cette partie à d’autres auteurs depuis un certain nombre d’années. Du coup le retour de son style graphique est un vent de fraîcheur pour tous ses fans, un trait justement très peu académique qui, en quelques lignes, arrive à créer par de subtils jeux d’ombres une ambiance du diable qui n’est là que pour supporter une histoire bien tortueuse.


Graphiquement épurée, techniquement et esthétiquement très beau, on reconnait le style si caractéristique de l’auteur. L’histoire est, ma foi, assez intéressante car on se plonge, comme à l’accoutumée et au-delà de la baston basique du « je vais t’exploser » , de plus en plus loin dans la psychologie complexe de cet anti-héros en ouvrant des portes et des questionnements philosophiques voire même religieux, le tout teinté d’obscurantisme et de gothisme.

On admire la mise en scène et la narration imposées par l’auteur, et les méchants vont comme d’habitude voir leurs plans chier dans la colle. L’histoire, elle, est très bien montée (oui je sais, merci) même si parfois un peu trop confuse pour le lecteur néophyte mais là j’y reviendrai.

Le tout est un beau bouquin cartonné d’une bonne centaine de pages qui couvre les 4 premiers épisodes de ce cycle déjà paru aux US (en fait, le 4e venant à peine de sortir là-bas et le 5e est prévu pour mai 2014). Petit bonus à la fin du bouquin : les couvertures non pas des 4 mais des 5 numéros de la série (ouais, même celui qui n’est pas encore imprimé).

Moi, avec mon œil critique, j’ai apprécié moyennement ce sympathique objet car le manque de couleurs m’a clairement gêné. Je trouve justement que les jeux de couleurs donnent une dimension supplémentaire et complémentaire à l’histoire, chose que la version monochrome n’a pas, et ce, même servie avec des Chipitos.

En plus c’est destiné à ceux qui connaissent bien l’histoire vu les références, flashbacks et ce genre de trucs… Bref faut pas commencer par celui-là.

Pour résumer, cet objet sera indubitablement à cataloguer pour les collectionneurs, fans et les puristes. Et pour toi, ami et commun des mortels, sache que cette série est excellente mais attends d'abord la version couleur, c’est vachement mieux.

ps : Pour résumer, et pour vous montrer la densité du machin et le succès de celui-ci, j’ai mis ci-dessous une photo pour savoir comment lire les BD de cet univers, si ma foi vous décidez de vous y lancer… Mais vous savez déjà quoi faire.


Integral Hellboy in Hell de Mignola

janvier 08, 2020 Smith

Hellboy est mort chez les vivants, mais est bien vivants parmi les morts
Bouchonnez vos montures, videz votre pichet de bière (sans gluten), car nous voilà devant les derniers épisodes de cette œuvre épiques initiée en 1994 par Mike Mignola : Hellboy in Hell

Toujours avec son style graphique onirique, et cet ambiance étrange et désinvolte, l'on retrouve Hellboy (alias Angu Un Rama, démon de son état) en Enfer pour ce dernier Acte.

Le monde n’est plus , ça sent bon le roussi et la fin du monde sonne déjà son glas ... d’autant plus qu’ Hellboy est en quelque sorte un peu bien mort.

C’est qu’il a bien bourlingué notre sagouin, avec ces chats, la BPRD , sa démission, quelques jupons de sorcières dépoussiérées, une tête dévissé par-ci, un spectre tué par là, et bien sure sauver le monde façon Mère Marie-Thérèse …. Et le revoilà en mode "back to the root" direction case départ , c-a-d l'Enfer 

Mais en bas ça ne rigole pas trop vu que le big-boss Satan himself n’est plus à même de bander quoique ce soit, le Pandemonium est en ruine et les quelques seigneurs sont plus préoccupés par leurs intérêts que de vraiment sauver les enfers... et c'est pas l'invocation de Pluto qui risque de leurs sauver leurs miches.

Hellboy n'a cure de sa destinée et la rejette à nouveau même si en sont fort intérieure il sait que c'est une fatalité qui arrivera bien tôt ou tard; 
Bref , autant dire qu'il n’est pas prêt à succéder à son père Azazel sur le trône des Enfers.

Mais est-ce que celui que l'on nomme le Destructeur de monde n'est pas également le Créateur de monde ? 


Visuellement ça claque du cul et Mignola maîtrise toujours son art avec ces aplat de couleurs.

Au-delà du visuel, c’est l’histoire ici qui est profonde et emplie de réflection et de fatalisme; on n'hésite pas à se poser cet anti-héros jusqu’à l’apothéose de la saga.

Et oui, il y a ici une vrai fin qui ne laisse pas de doute sur sa raison d’etre. L’histoire, sans la bâcler, se termine sans cliffhanger , et  un happy ending assez sympa

Triste , mélancolique, ce dernier opus n'est pas là pour faire rire ... mais on ne mange pas des frites tous les jours non plus:)

Le rythme quant à lui à le goût de l'amertume et dénote avec les épisodes précédent sans pour autant les renier.

C’est bien amené, et le petit goût amer qui nous reste entre la gorge en refermant le livre risque de vous foutre un petit coup de cafard signe que c'est une bonne fin :)


Vous le trouverez chez tous les bons boucher, en format intégrale (la classe) si l'on parle le VO ou la Paella, où bien aux Editions Glénat mais alors en deux volumes qui reprendront respectivement les 5 premiers épisodes et les quatre derniers avec une histoire en bonus et un cahier graphique assez sympa.


En conclusion , du bon, dans la ligné directe de la saga mais néanmoins destiné à ceux qui ont déjà lu les autres épisodes car il vaut mieux être familiarisé avec l’univers sous peine d’être un poil perdu. 

Un page se tourne, un nouveau chapitre aussi ;
Le présent est passé , le passé est présent !
Sur ce je retourne me préparer ma quiche aux endives

dimanche, janvier 05, 2020

Le chevalier à l’armure rouillée de Robert Fischer

janvier 05, 2020 Smith
"Le chevalier à l'armure dorée" est un petit livre , ma foi, fort sympathique qui sous le couvert d’une histoire fantaisiste sur  un preu chevalier en quête de rédemption , va se redécouvrir grace au soutien de Merlin, d’un écureuil et d’un oiseau qui parle.

Gentil, sympathique, ne nous y trompons pas, ce récit cache en fait un petit livre d'auto-psychologie sur la recherche de soi et de son moi profond.

Remplit de véritée imagée, le livre se laisse lire grâce à une  jolie histoire, utilise un vocabulaire peu “élevé” et donc accessible à tout le monde; et histoire de rendre le tout "open-bar"  l'auteur utilise des métaphores que tout en chacun pour interpréter à sa façon. 
Le bouquin, ne fait qu’une centaine de page (avec de gros caractères) et cela motivera le lecteur qui ne lit pas beaucoup de livre.

Le bilan ? On se retrouve avec un conte initiatique aux effets thérapeutique plus pour les adultes que pour les enfants.

Et là j'ai un problème! C'est pour les adultes mais c'est tellement simpliste au niveau du langage,  que l'histoire, même si elle est simplette et un peu poétique , en perd tout son charme. D'autant plus que la trame secondaire (récupérer sa femme qui est kidnappée par ces propres démons) est vite balayé, genre coup de savate retournée. Et puis c'est plein de bon sentiment genre le pays de "oui-oui" et c'est un peu gênant.
D'autant plus que le 4e de couverture vous annonce une histoire de l'ordre du "Petit Prince " ou "Jonathan le goeland" rien que ça ... Fumisterie je vous dis!

Ce chevalier à l’armure rouillé est un livre sympathoche , un livre sur la recherche de soit qui trouvera sa place chez ceux qui se sont un peu perdu en chemin, au coin d'une table chez votre psychanalyste, et chez ceux qui se cherche (ah j'ai fait une lapalissade là). Pour une utilisation bien précise.

C'est chez Ambre Editions, c'est plus ou moins 13 boules, et c'est gentillet.


ps: cela pue tellement les bonnes intentions que je vais détester ce livre ^^

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