samedi, octobre 16, 2021

Joyride de To/Lanzing/Kelly/Kniivila

octobre 16, 2021 Smith
Dans le futur, la Terre est gouvernée par un régime totalitaire. Les étoiles sont cachées par un immense dôme qui recouvre le ciel. Les enfants y sont formés par l'Alliance Gouvernementale Mondiale pour rejoindre l'armée des Jeunesses Alliées et éliminer toute forme de résistance extérieure avec un gigantesque canon laser.
La jeune Uma Akkolye , elle, a pour habitude tirer avant de poser des questions. Et quand elle reçoit un étrange message de l'autre coté du Dôme, elle n'hésite pas à s'emparer d'un vaisseau spatial pour partir à l'aventure en compagnie d'un équipage aussi inexpérimenté qu'improbable.
Leur destin s'accomplira aux confins de la galaxie ...

Et bien en voilà un 4e de couverture bien alléchant sauf que l'intérieur n'a pas exactement la même saveur et surtout , le résumé présenté ci-dessus n'est pas très honnête puisque en fait c'est Uma qui a contacté les extra-terrestre , que la menace est plutôt intérieur et pas extérieur (au début du livre) etc... bref un emballage qui ne correspond pas à son contenu.

Déja cela pue la roublardise; imaginons que je n'ai pas lu le résume avant d'acheter le livre (genre j'ai trop d'argent) , qu'est-ce que cela vaut ? 

L'histoire suit celle d'Uma, une jeune fille intrépide, incontrôlable et fofolle qui n'aspire qu'à faire ce qu'elle veut façon irresponsable aux mépris des dangers sans se poser de question. Une jeunesse avide de tout.
Un jour , oubliant la banalité de sa vie prédestinée, elle trouve, en compagnie de son meilleur ami, l'opportunité de quitter la Terre  pour partir à la conquête des étoiles et ce, sans retour possible. 
Fugitifs, ils découvriront un monde rempli de nouvelle règles qui ne demanderons qu'à être transgressée.

C'est sous ce fond d'aventure politico-galactique, que l'on va suivre les relations humaine et sociale de ces petits jeunes avec ces nouvelles races. Sans compté quelques complots bien tarabiscoté.

Malheureusement scénaristiquement c'est mou du genou, mal agencé et manque de rythme. La découpe graphique de certaines pages n'est pas des plus lisibles et le récit est moelleux avec un léger gout d'indigestion. Le dessin quant à lui est sympa sans casser la barraque.

On se retrouve avec une sensation de déception car, même si il y a de belles trouvailles ou d'idées, c'est très mal exploité. ça se laisse lire mais bon , voilà quoi :)

Bref, une fugue raté pour cette fougueuse jeunesse.







mardi, septembre 28, 2021

Dune - Première Partie - Villeneuve

septembre 28, 2021 Smith


 

Dune, œuvre culte qui eu une première adaptation difficile et titanesque en 1984 par David Lynch, a une nouvelle adaptation. L'œuvre de Frank Herbert composé de six publications publiées entre 1965-1985 est une référence de la SF puisqu'il brasse des thématiques très vaste tel que l'écologie, la philosophie , la politique etc... sans oublier le conte initiatique du héros qui va se découvrir. "Challenge accepted" par David Lynch qui essaya de caser en plus ou moins deux heures le premier tome ... Mais voilà, même avec les moyens de l'époque c'était chaud (sans parler des complications).

Il n'y a pas, dans tout l'Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse : l'épice de longue vie, née du désert, et que tout l'univers achète à n'importe quel prix. Richesse très convoitée : quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi mystique. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et qui, à la tête des commandos de la mort, changera le cours de l'histoire. Cependant les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique ; elles veulent créer un homme qui concrétisera tous les dons latents de l'espèce. Tout est fécond dans ce programme, y compris ses défaillances. Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l'Empire ?

Bref, en 2021, visiblement pour faire honneur à la vision originelle , monsieur Legendary Picture décide de refaire une adaptation avec les moyens du jour et si cela marche autant nous la jouer super saga et on adapte tous les volumes. Bonne idée mais faut pas rater le coche, car c'est un vrai défi narratif (si si) et le rendre accessible.

Au commande de ce début d'Opus ? Villeneuve (Blade Runner 2049, Sicario). Avec un casting très Marvelien mais de qualité, un réalisateur qui a sa marque, une magnifique photo, une bande son qui plaira à certain (très Interstellar et musique écossaise) , voici Dune , première partie.

Et je suis déçu. C'est long, genre long!!!, Ultra contemplatif , avec des touches écossaises et maures. Le film est magnifique visuellement, franchement c'est superbe mais ... le réalisateur veut nous faire tellement comprendre la quête messianique du héros que c'est leeeeeennnnnnttt et l'action est apathique. A l'instar d'une Extended version, j'espère un jour voir un Short version.

Et moi j'avais déjà vu le film de 1984 et donc je connaissais le contexte et les similitudes, mais ceux qui n'ont jamais vu cette version ... courage! Le film était tellement lent , les pauvres scènes d'action sont proches de l'arrêt cardiaque, On ne sent pas les personnages habités , il y a toujours une distance entre le personnage/l'histoire/le spectateur; Et j'ai beau me répéter , qu'est-ce que c'est lent.

L'esthétique quand a elle est très classique et lisse; en comparaison avec la version de 84 qui avait un look très "spéciale" et qui a marqué vraiment le spectateur. Attention, la version de 2021 est belle mais on voit des petites touches de StarWars (étape dans le désert), c'est très concret. 

Sans compter que les voix Off, qui permettait de comprendre le film dans sa complexitude, ont disparu , donc on ne sait plus ce que pense les personnages, les intrigues etc... ce qui enlève du sel (épice ^^) à la compréhension de l'intrigue car le spectateur doit tout comprendre tout seul.

Est-ce qu'il est meilleur que la version d'origine ? Est-ce qu'il en vaut la peine ? Il y a deux perceptions : ceux qui ont lu le roman où l'ancien film, et ceux qui découvre :

  • Soit vous avez vu la version de 1984 et votre compréhension du film sera différente. LE film souffre de la comparaison et là ou la version de 1984 aurait mérité 30min en plus, ici le film de 2021 (qui n'est que la première partie de la saga) aurait mérité entre 30-50min en moins ... Qualitativement, en comparant les époques , la version de 1984 souffre visuellement; mais les personnages d'origine sont beaucoup plus vivant et plus intriguant. Bref, tendance 1984 que la version de Villeneuve ^^
  • Et pour les nouveaux , c'est beau , c'est lent, un poil compliqué ... Découvrez et faites vous votreßzzw avis !!

Du coup qu'est-ce que j'en pense ? 

Et bien, ce film doit être vu comme une introduction, il est là pour mettre les bases de la saga , qui va vraiment introduire l'Epice et son rôle, l'histoire du Messie etc,etc ... donc ne jetons pas l'eau du bain et j'attends la suite car je vois déja une énorme saga pointer son nez :)

Mais en attendant, vu que je suis un "vieux" , je n'ai qu'une phrase à dire "le dormeur doit se réveiller" car je me suis un peu assoupi vers la fin du film ^^ (j'avoue)




mardi, avril 13, 2021

Il faut flinguer Ramirez/Acte 2 - de Nicolas Petrimaux

avril 13, 2021 Smith


Ramon Perez veut sa peau!

Dans la digne lignée du premier opus intitulé sobrement "Il faut flinguer Ramirez" , l'on retrouve notre pauvre Jacques, expert en aspirateur, qui est suspecté d'avoi mijoté l'attentat à la Robotop faisant ainsi plein de victime.

Et c'est avec Chelsea et Dakota, deux "bombasses" voleuses de banques, qu'il va essayer temps bien que mal de se sortir de cet imbroglio; d'autant plus que les sbires de Hector, la police , des escrocs etc... sont à leurs trousses.

Toujours en mode polar des années fin 70/80 ,  aussi rythmé , cette suite tant attendue ne démérite pas et est plus que conseillée.

Boosté aux films pulp des années 70/80, le rythme et le style y sont toujours soutenu même si j'ai trouvé les 20 premières pages assez poussives au point tel que je me demandait si ce n'était pas un changement complet dans la ligne directrice de l'auteur; Que nenni l'ami, c'était juste pour resituer un peu les origines de l'ami Jacquo

C'est après ce chapitre un peu pénible façon flashback , qu'on repart sur les chapeaux de roues façon Starsky & Hutch. 

Courses poursuites, gros flingues, femme fatale, regard langoureux , couché de soleil, ... waaaw ... graphiquement parfait, le scénario est toujours aussi fou et je ne vous raconte pas les retournements de situations sur QUI est Ramirez :)

D'autant plus que l'ami Nicolas a rajouté quelques pages de Pub façon reportage qui sont à "croquer".

Rhaaaa Lovely






samedi, janvier 02, 2021

Mocha Dick de J.N.Reynolds

janvier 02, 2021 Smith


Rhaa, voilà un livre fort intéressant mais qui n'est pas destiné à tous les mortels que nous sommes. Non! ce n'est pas salace, et nous ne parlerons pas de la b*te de Mocha, et ce même si on parle de gros engin blanc, que nenni ... quoique, mais je reviendrait plus tard sur ce point. D'abord, parlons de quoi que cela cause et embarquons à Nantucket vers l'île Mocha :

Un soir, à bord du baleinier Penguin , le second du capitaine est incité par l'équipage à raconter sa conquête du redoutable Mocha Dick : "Ce monstre célèbre, qui était sorti victorieux d'une centaine de combats avec ses poursuivants, était un vieux mâle d'une taille et d'une force prodigieuses. Chose singulière : par un effet de l'âge ou, plus vraisemblablement, d'une aberration de la nature comparable à celle que l'on retrouve chez l'albinos d'Ethiopie, il était blanc comme laine ! [...] En un mot comme en cent, quelle que soit la façon de le considérer, c'était un poisson absolument extraordinaire". Son récit, qui rappelle celui d'Achab contre Moby Dick dans l'œuvre éponyme de Melville, nous plonge dans une lutte acharnée entre un homme et un animal, où chacun déploie son obstination et sa ténacité pour survivre - et entrer dans la légende.

Le menu du jour ? Du poisson pardi (et ne me dites pas que vous n'aimez pas cela ^^) ; et pas n'importe quel fish-stick : Mocha Dick , un (vrai) cachalot blanc marqué par les assauts terribles et nombreux de baleiniers; marqué par la chasse , à vie!


Derrière ce récit qui nous narre la terrible traque sur cette immensité d'eau, se trouve une histoire d'homme, une histoire qui nous transporte à une autre époque , plus barbares, moins vegan, avec moultes détails sur cette réalité.


Evidemment, il serait difficile de ne pas faire le lien avec le roman de Moby Dick d'Herman Melville qui paru en sont temps : 1851. Et c'est là que la date est importante car le Mocha Dick de Reynolds se distingue de Moby Dick part plusieurs aspects.


Paru en 1938 , le roman est basé sur une histoire vraie, celle d'un énorme cachalot blanc qui se baladait au large de l'île Chilienne de Mocha. De là a dire que le Moby Dick d'Herman Melville ne s'est pas inspiré un peu de cette histoire ... il n'y a qu'un pas que je n'hésite pas à franchir (ha! le coquin :) ) Evidemment le Moby Dick raconte beaucoup plus de choses. Et c'est là que s'arrête la comparaison.


Mocha Dick nous raconte la traque sans plus ni moins. Malgré la taille du roman (~88 pages), une introduction sur l'auteur intéressante, la lecture du récit en lui-même demande une certaine concentration; manque un peu d'immersion, bref on a un peu du mal à être dans le bateau.


Mocha Dick , intéressant si vous voulez approfondir vos connaissances sur les eaux froides de la pêche au harpons mais dispensable :)


C'est édités chez les Editions du Sonneur , et c'est pas cher ma bonne dame.


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