samedi, août 26, 2017

1984 de George Orwell

août 26, 2017 Smith


"1984" de George Orwell , fut un roman qui fit date (ha ha , je voulais la caser celle-là) et qui marqua l'esprit puisqu'il nous propose , à travers un roman d'anticipation, une vision d'un monde vers laquelle nous tendons tout doucement malheureusement.

Un bouquin qui fit donc mouche et qui fut même classé dans le top 100 des bouquins genre "trop trop bien". Les mauvaises langues pourront me dire aussi que les plus grandes bouses du monde sont classée dans le top 1 Millions des meilleurs bouquins ... et je ne leur donnerai pas tort. Ne perdons pas trop de temps et prenons donc le taureau par les bourses en lui faisant faire un huit aérien histoire de voire de quel bois il est fait:)

Suite à une bonne troisième guerre mondiale, la carte du monde est complètement redessinée pour n'avoir que trois supercontinent se battant à travers une guerre perpétuelle, histoire de gratter des lopins de terres se trouvant dans un "no man's land" 

Winston, 39ans , brave gars, toutes ces dents, vis et travaille à Londres ; mais la terre d'Albion est devenue un monde où les libertés sont réduites et ou sévisse la servitude et la loi. Grâce à différent ministère tel que celui de l'amour (vous vous aimerez quoi qu'il vous en coûte), voire même la police de la pensée (pensez ce que je dis!) ; la liberté et le libre arbitre en a pris un coup.

A tel point que son propre travail consiste à réécrire certains passage de l'histoire, et ce afin de complaire le parti symbolisé par Big-Brother (bref le retour du négationnisme en gros)

Mais Winston s'interroge car ces pensées sont pris en tenaille entre ses souvenirs et ceux imposé par le parti. 
Obligé de dissimuler ces pensées et cherchant à tout pris à se soustraire de ce parti totalitariste, il tombera néanmoins amoureux de Julia avec qui il partagera les mêmes opinions politiques et ce, jusqu'à rejoindre la "fraternité", le groupe anti Big-Brother mené par le mystérieux Goldstein. 

Mais personne ne se soustrait ni ne dévie de la ligne directrice de Big-Brother ... personne; et encore moins Goldstein et Winston.

Voilà donc un roman dystopique pur-jus qui vous ouvrira les pores et vous fera bien réfléchir.
Ecrit juste après la seconde guerre mondiale, l'auteur , étant assez visionnaire, exprima sous forme de roman ses craintes et les risques de dérive que peuvent engendrer des partis politiques quand idéologie, peur et pouvoir s'entremêle. Moins de liberté individuelles,  le contrôle de la procréation , abolition de l'amour, la standardisation à l’extrême ...

Réparti en trois chapitres : le monde ou la naissance, l'amour et la mort de la pensée individuel au profit d'une pensée unique; c'est très intéressant.

Le style et l'écriture sont des plus classiques et n'ont pas pris une ride. Maintenant c'est pas du Shakespeare , c'est ultra basique pour tout dire. Le ton est terne, acerbe, propre à cet univers et tout à fait en corrélation avec le ton que l'auteur veut donner.

Il pourra néanmoins clairement rebuter le lecteur car le rythme est lent et laborieux, rempli de répétition. Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurai dis qu'il aurait mérité d'être un peu allégé dans le nombre de page sous peine de perdre certains lecteurs dans le lavage de cerveaux des répétitions (nan mais on a bien compris que c'est un monde prison sur-veillé).

Le bilan ? Un roman engagé contre le totalitarisme, témoin d'une époque, et qui fait une bonne piqûre de rappel quand on voit ce qui se passe à travers le monde et dans certains pays ce disant "civilisé" aujourd'hui. L'ami George nous annonce le glas de nos libertés si nous n'y faisons pas attention.

Soumettez-vous, soumettez-moi!

Ps : George, merci mais la prochaine fois , fait plus cours s'il-te-plait.










lundi, août 21, 2017

Alfonso Azpiri , a king is dead

août 21, 2017 Smith

C'est avec tristesse que nous apprenons que le maître Alfonso Azpiri, né en 1947 à Madrid est décédé ce 19 Août 2017 à l'âge de 70 ans.

Référence ibérique de la bande dessinée et de l'illustration , figure iconique des salons comics madrilène , toujours adulé par les fans; il était reconnaissable grace à ces eternel lunettes fumées et son sourire paternel.

Il fut et restera une icone et une pierre angulaire pour toute une génération qu'il marqua à l'apogée du jeux vidéos dans les années 80 grâce à ces nombreuses pochettes haute en couleurs , qui firent rêver les plus jeunes d'entre-vous.

Roi de l'érotisme et de la science fiction, il se fit connaître notamment grâce à la série Mot ou la sensuelle Lorna ; et evidemment pour le design de pochettes de jeu vidéo chez des distributeurs légendaires comme Erbe, Dinamic ou Opera Soft (ie Army Movies, Abu Sibel , Camelot warriors ...)

Vous pourrez retrouver une critique sur une de ces oeuvres sur le lien suivant : http://dcafeine.blogspot.be/2013/01/lorna-dazpiri.html

Merci à l'artiste , et bonne route


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