dimanche, septembre 22, 2019

Conan : Les Comic Strips inédits 1978-1979

septembre 22, 2019 Smith

Force est de constater qu'une première opinion peu changer du jour au lendemain. Un peu comme ceux qui n'aime pas les choux rouge et puis PAF , on les aimes :) Quel rapport entre cette critique et les choux rouges ? Bonne question , je cherche encore.

Conan, personnage barbare et tout en muscle créé par Robert E. Howard nous revient complètement testostéroné et surtout prêt à semer la mort et draguer de la donzelle en bonne et due forme et ce , grâce aux édition Neofelis à qui nous devons de joli perle comme Flash Gordon.  Gage de qualité en perspective ;)

Conan, roman fantastique à succès, fut adapté en bande dessinée par Roy Thomas et Barry Smith dans les années seventies.



Directement ce fut un bon succès auprès de la jeune ménagère et du bambin boutonneux (aaah les fantasmes). La saga elle même brilla encore de plus belle lorsque Buschema remplaça Barry Smith au dessin et modifia le personnage.

Il ne fallu pas très longtemps à Marvel pour se dire que ce serait trop cool si ils trouvaient un moyen de toucher plus de gens (€€) et quoi de mieux que la presse papier ? Et oui , les ricains étant super friand des comics-strips (vous savez ces petites bande de bd qui apparaissent dans les journaux pour nous raconter les histoires de Mandrake le magicien, Tarzan, Popeye etc...) , Marvel décida de publier dans les journaux papier ces héros à lui (par exemple Spiderman et autre moule-burné dont Conan fait partie).

Chose dites, choses faites, et voici Roy Thomas et John Buschema parti en mission pour nous raconter les histoires de Conan avec quelques flash-back afin que le néophytes ne connaissant pas ce héros puisse découvrir le personnage.
Buschema fut rapidement replacé par Ernie Chan (son coloriste), pas parce qu'il était nul , juste qu'il était déjà sur débordé par d'autre saga genre The Savage sword of Conan et d'autres histoires avec des mecs en slips.

Au menu ? Plein de réjouissances façon sorciers maléfiques, de la princesse à tuer , des monstres démoniaques et de magnifique contrées lointaines où la survie se signe souvent à coup de sang. Tout un programme qui sera publié dans la presse quotidienne américaine entre 1978 et 1979.
Tout ce contexte pour vous dire qu'à la lecture des premières pages, j'avoue avoir été super circonspect de part la découpe, le rythme et même le dessin de Buschema/ Chan; je trouvais le tout brouillon, toufu, baveux, répétitif et super mal dégrossi. 

Comment était-ce possible ? Et puis je me suis dis :  "Attendez ma bonne dame! Quelques choses ne tourne pas rond";  

Et il faut bien se remettre dans le contexte de l'époque, c'est écrit pour un journal afin que les gens suivent l'histoire même si le lecteur rate le numéro de la veille. 

Ceci explique pourquoi visuellement nous avons des pages en couleurs parmi les pages noir/blanc, la page en couleur était publié le dimanche. Cela explique aussi pourquoi à chaque page on a un petit résumé  (avec un titre et un cliffhanger à la fin de chaque page, un truc de dingue) et que parfois les scan d'origine ne sont pas parfait et/ou ont du être nettoyé (cfr certaines planches provenant de la version espagnole)



Comme je n'arrivai pas à rentrer dans l'histoire , j'ai modifié ma façon de lecture en le lisant un peu comme à l'époque, une page de temps en temps, un peu comme le journal du matin avec un bon chocolat chaud. Et là, la magie fonctionne et l'on peu enfin rentrer dans cette saga. 

Tout cela pour, que ce n'est pas une bd classique, Neofelis à du faire un travail de reconstruction et de ré-consolidations des numéros qui furent publiés dans les journaux (avec parfois un matériel graphique inégalé , voir baveux ). Un travail titanesque qui va se retrouver publié dans un bel écrin cartonné contenant pas moins de 208 pages en format italienne et un préface de Roy Thomas himself.


Et l'intérieur ? Les 8 histoires sont top ? Je les ai trouvé inégale qualitativement mais toujours d'un bon niveau , le scénario est profond et à un vrai goût d'aventure où tout ne se résume pas à donner des coups de lattes et briser du genoux. Et c'est là que l'on comprend que Conan est un personnage au premier abords, rustre, mais qui a des valeurs qui le rende plus complexe qu'on ne peu le penser.

Graphiquement c'est, pour moi, beau et chaque page transpire la peur, la sueur... 

En conclusion ,  intéressant mais qui à mon sens n'aura un vrai intérêt que pour le collectionneur où celui qui veut tout lire/avoir sur Conan de part la structure des épisodes eux-mêmes.

Pour les autres je recommande clairement de commencer par un des intégrale graphique sur l'univers de Conan afin d'entrer dans cet univers fantastique.

PS : Alors ? Vous avez trouvez le point commun ? :)

lundi, août 05, 2019

Conan le Cimmérien - La Reine de la côte noire par Alary & Morvan

août 05, 2019 Smith
Critique rapide d'un bd fraîchement acheté (oui il m'arrive aussi d'acheter) : j'ai sus-nommé Conan Le Cimmérien, au éditions Glénat avec pour titre La reine de la côte noire , illustré par Pierre Alary et sous la plume de Jean-David Morvan.

Glénat a décidé de relancer un nouveau projet dans lequel on donne à de nouveaux artistes la possibilité de réinterpréter la culotte en toile de jute du fameux barbare éponyme Conan , et surtout faire vibrer les pages à coup d'actes sauvages, romantique ou même héroïques; ça va saucer!

Il est vrai que Robert E. Howard créa le personnage en ~1930 mais fut depuis repris par ... pffft je n'ai pas assez de doigts , média. Et cette relecture peut-être intéressante.  D'ailleurs j'en profite pour caser entre ces lignes que notre ami à tous Arnold Schwarzenegger va nous préparer une séquelle à la saga télévisée, vous voilà prévenu.

L'histoire commence à Argos, ville riche , vivante et bien policée comme il faut. Conan, devenu mercenaire après avoir abandonné sa couronne, se retrouve mêlé à une escarmouche complètement involontaire qui l'obligea à décapiter un juge en mode "il m’énerve". Vous savez ce que c'est on s’énerve et puis voilà.

Obligé de fuir et de s'accoquiner avec quelques marchands et pirates plus mal fanés les uns et autres, il va rencontrer la belle et redoutée pirate Bêlit. Mais il en faut moins que cela pour décoiffer notre Conan.
Musclé huilé, tétons pointu , regard pénétrant , un peu de mojito et un zeste de macarena et hop le tour est joué; ils tombent amoureux façon coup de foudre. Conan est sous le charme!

Envoûté , il suivra Bêlit dans sa quête jusqu'au plus profond d'une jungle qui abrite une mystérieuse citée et son trésor.

Une histoire complète en un seul tome, le tout avec un cahier bonus à la fin histoire d'aider à la vente parce que oui , il va en falloir de l'aide. 

Sans déflorer l'histoire, ce Conan ne m'a pas convaincu mais genre PAS DU TOUT!. Par CROM : "que passa!?"

Par ou commencer ? 

Par le style graphique qui ne rend pas honneur à l'histoire ? Ou est la bestialité ? La profondeur ? L'érotisme qui doit y transpirer ? La souffrance ? ... On pourrait remplacer ici Conan par n'importe quel guerrier lambda, or Conan , n'est pas qu'un gros tas de muscle. Il est censé être habité par quelques choses de plus grand. Alors oui il y a quelques belles planches mais franchement ce n'est pas le point ici et seul les couleurs chaudes façon Marie Curry rendent l'histoire un peu plus exotique. (NDM : Je me demande si l'histoire en noir & blanc n'est pas plus intéressante ?)

Le graphisme pourrai passer puisqu'au final c'est l'histoire qui prime , qui nous emporte ... mais non ! nada ! Le scénario est plat comme une planche à pain, le lecteur n'est jamais dans l'histoire; aucune passion dans les dialogues, les personnages sont juste là , et les voix off ne m'ont pas fait sentir le sable chaud caresser mon visage.

Alors oui je suis dure mais là c'est assez middle pour ces deux ténors que sont Morvan et Alary.

En conclusion , un premier épisode qui devait initialement être le fer de lance de cette nouvelle collection mais qui déçoit plus qu'autre chose. Il n'est ni bon ni mauvais, il est juste là.
Je pense même que Glénat avait déjà senti le poisson pourri puisque le deuxième tome est sortie quasi en même temps :)

Qu'à cela ne tienne, cet épisode existe et pourra intéresser les curieux et les collectionneurs.

Je vous donnerai néanmoins plus de détails sur cette collection dans le future car tout n'est pas à jeter; j'ai lu le tome 4 et ... my god , la claque : une tuerie sans nom!

Vous voilà prévenu <3

Conan le Cimmérien - La Reine de la côte noire

vendredi, mai 17, 2019

Bowie, l'autre histoire de Patrick Eudeline

mai 17, 2019 Smith
Bowie, la légende, le chanteur et compositeur, le troubadour, le rêveur et l'homme d'affaires.

Mort en 2016 emporté par un cancer, l'auteur de Ziggy Stardust, Heroes , Space Oddity , de duo avec Jagger ou Queen, ayant participé à un jeu vidéo, acteur aussi etc... Il était multiforme toujours à la recherche de nouveau et renouveau.

Et si l'on découvrait le personnage m'étais-je dis innocemment ?

Et c'est sur "Bowie L'autre Histoire" que mon dévolu c'est jeté.

Triste et loin de l'extase tant attendue, ce roman où devrai-je dire "essai" qui s'annonçait tout en finesse et remplit de moment croustillant façon Voici n'est en fait qu'une liste de réflexion, de souvenir d'un écrivain encré à une époque révolue et qui s'adresse moins aux épileptiques des magazines People que le commun des mortels.

Patrick Eudeline nous inonde de moult référence musicale, se remémore , et nous perds dans ces pensées; bref uniquement pour un lectorat très ciblé.

On attend infiniment L'Autre Histoire tellement promise par le titre, mais elle ne vient jamais.

Fort heureusement ce n'est qu'une centaine de pages mais, même pour les plus érudits d'entre vous, je ne vous le conseille pas, vous ni apprendrez rien, que ce soit au niveau des anecdotes que du chanteur (même pas une interview).

En conclusion, ça sent surtout une sortie purement opportuniste pour récolter quelques dollars en surfant sur une vague morte.

Mortellement chiant!

Bon allez je vous balance quelques trucs intéressant :)




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