Glénat a décidé de relancer un nouveau projet dans lequel on donne à de nouveaux artistes la possibilité de réinterpréter la culotte en toile de jute du fameux barbare éponyme Conan , et surtout faire vibrer les pages à coup d'actes sauvages, romantique ou même héroïques; ça va saucer!
Il est vrai que Robert E. Howard créa le personnage en ~1930 mais fut depuis repris par ... pffft je n'ai pas assez de doigts , média. Et cette relecture peut-être intéressante. D'ailleurs j'en profite pour caser entre ces lignes que notre ami à tous Arnold Schwarzenegger va nous préparer une séquelle à la saga télévisée, vous voilà prévenu.
L'histoire commence à Argos, ville riche , vivante et bien policée comme il faut. Conan, devenu mercenaire après avoir abandonné sa couronne, se retrouve mêlé à une escarmouche complètement involontaire qui l'obligea à décapiter un juge en mode "il m’énerve". Vous savez ce que c'est on s’énerve et puis voilà.
Obligé de fuir et de s'accoquiner avec quelques marchands et pirates plus mal fanés les uns et autres, il va rencontrer la belle et redoutée pirate Bêlit. Mais il en faut moins que cela pour décoiffer notre Conan.
Musclé huilé, tétons pointu , regard pénétrant , un peu de mojito et un zeste de macarena et hop le tour est joué; ils tombent amoureux façon coup de foudre. Conan est sous le charme!
Envoûté , il suivra Bêlit dans sa quête jusqu'au plus profond d'une jungle qui abrite une mystérieuse citée et son trésor.
Une histoire complète en un seul tome, le tout avec un cahier bonus à la fin histoire d'aider à la vente parce que oui , il va en falloir de l'aide.
Sans déflorer l'histoire, ce Conan ne m'a pas convaincu mais genre PAS DU TOUT!. Par CROM : "que passa!?"
Par ou commencer ?
Par le style graphique qui ne rend pas honneur à l'histoire ? Ou est la bestialité ? La profondeur ? L'érotisme qui doit y transpirer ? La souffrance ? ... On pourrait remplacer ici Conan par n'importe quel guerrier lambda, or Conan , n'est pas qu'un gros tas de muscle. Il est censé être habité par quelques choses de plus grand. Alors oui il y a quelques belles planches mais franchement ce n'est pas le point ici et seul les couleurs chaudes façon Marie Curry rendent l'histoire un peu plus exotique. (NDM : Je me demande si l'histoire en noir & blanc n'est pas plus intéressante ?)
Le graphisme pourrai passer puisqu'au final c'est l'histoire qui prime , qui nous emporte ... mais non ! nada ! Le scénario est plat comme une planche à pain, le lecteur n'est jamais dans l'histoire; aucune passion dans les dialogues, les personnages sont juste là , et les voix off ne m'ont pas fait sentir le sable chaud caresser mon visage.
Alors oui je suis dure mais là c'est assez middle pour ces deux ténors que sont Morvan et Alary.
En conclusion , un premier épisode qui devait initialement être le fer de lance de cette nouvelle collection mais qui déçoit plus qu'autre chose. Il n'est ni bon ni mauvais, il est juste là.
Je pense même que Glénat avait déjà senti le poisson pourri puisque le deuxième tome est sortie quasi en même temps :)
Qu'à cela ne tienne, cet épisode existe et pourra intéresser les curieux et les collectionneurs.
Je vous donnerai néanmoins plus de détails sur cette collection dans le future car tout n'est pas à jeter; j'ai lu le tome 4 et ... my god , la claque : une tuerie sans nom!
Vous voilà prévenu <3
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