Un bouquin qui fit donc mouche et qui fut même classé dans le top 100 des bouquins genre "trop trop bien". Les mauvaises langues pourront me dire aussi que les plus grandes bouses du monde sont classée dans le top 1 Millions des meilleurs bouquins ... et je ne leur donnerai pas tort. Ne perdons pas trop de temps et prenons donc le taureau par les bourses en lui faisant faire un huit aérien histoire de voire de quel bois il est fait:)
Mais Winston s'interroge car ces pensées sont pris en tenaille entre ses souvenirs et ceux imposé par le parti.
Obligé de dissimuler ces pensées et cherchant à tout pris à se soustraire de ce parti totalitariste, il tombera néanmoins amoureux de Julia avec qui il partagera les mêmes opinions politiques et ce, jusqu'à rejoindre la "fraternité", le groupe anti Big-Brother mené par le mystérieux Goldstein.
Mais personne ne se soustrait ni ne dévie de la ligne directrice de Big-Brother ... personne; et encore moins Goldstein et Winston.
Voilà donc un roman dystopique pur-jus qui vous ouvrira les pores et vous fera bien réfléchir.
Ecrit juste après la seconde guerre mondiale, l'auteur , étant assez visionnaire, exprima sous forme de roman ses craintes et les risques de dérive que peuvent engendrer des partis politiques quand idéologie, peur et pouvoir s'entremêle. Moins de liberté individuelles, le contrôle de la procréation , abolition de l'amour, la standardisation à l’extrême ...
Réparti en trois chapitres : le monde ou la naissance, l'amour et la mort de la pensée individuel au profit d'une pensée unique; c'est très intéressant.
Le style et l'écriture sont des plus classiques et n'ont pas pris une ride. Maintenant c'est pas du Shakespeare , c'est ultra basique pour tout dire. Le ton est terne, acerbe, propre à cet univers et tout à fait en corrélation avec le ton que l'auteur veut donner.
Il pourra néanmoins clairement rebuter le lecteur car le rythme est lent et laborieux, rempli de répétition. Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurai dis qu'il aurait mérité d'être un peu allégé dans le nombre de page sous peine de perdre certains lecteurs dans le lavage de cerveaux des répétitions (nan mais on a bien compris que c'est un monde prison sur-veillé).
Le bilan ? Un roman engagé contre le totalitarisme, témoin d'une époque, et qui fait une bonne piqûre de rappel quand on voit ce qui se passe à travers le monde et dans certains pays ce disant "civilisé" aujourd'hui. L'ami George nous annonce le glas de nos libertés si nous n'y faisons pas attention.
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