lundi, novembre 05, 2018

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Il faut flinguer Ramirez de Nicolas Petrimaux

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Sortez le popcorn, la bière forte et l'appareil à fondue, voici "Il faut flinguer Ramirez" aux éditions Glénat , sous la plume endiablée de Nicolas Petrimaux ( qui fait tout tout seul comme un grand)

Pure ovni, Nicolas nous propose ici de suivre le sympathique Jacques Ramirez. Action!
Jacques Ramirez , employé modèle à la Robotop et portant fièrement la moustache façon Village People. Vrai Mozart de la réparation d'aspirateur , sa vie va vite partir en vrille avec l'apparition de tueurs en voulant chere à sa peau.
Le postulat du jour ?  Est-ce que derrière les trait de notre ami Jacques, ne se cacherait pas en fait le terrible et redouté tueurs à gages Ramirez ? Serait-ce une couverture où une pure coïncidence ?
Polar haletant alternant humour, clin d'oeil et référence aux séries eighties , l'on peut sans frémir, dire que ce premier épisode est une belle réussite ; car oui ! il y a une suite et la fin se termine d'ailleurs par un cliffhanger que même Derrick ne pourrait renier.

L'objet du crime est superbe: couverture en relief, rigide, jonché de pas moins de 144 pages tout en couleur (si si monsieur), parsemé d'un chapitrage façon pub TF1 du dimanche après-midi; bref Tarantino, Sonny Crockett et Starsky n'ont qu'a bien se tenir.

Passé le moment de frénésie où vous courrez à tout va brandissant le livre tel une tablette des 10 commandements ; vous déciderez probablement de le lire (ben oui, c'est le but aussi).

L'intérieur n'est pas en reste avec une mise en scène et un découpage très dynamique et cinématographique qui vous plongera directement dans le récit; fleurant bon l'odeur de l'asphalte, le lecteur sera d'emblée projeté dans une bonne série B, le tout sous le couvert agréable de bimbo badass, d'un casting de personnages typés façon chemise ouverte et de demoiselles super laquées.

L'histoire n'est pas en reste puisque celle-ci est solide avec une ligne directrice bien claire digne des meilleurs punchline d'Horatio Caine; ça rigole, sa dézingue , c'est truffé de référence qui vogue sur la vague du revival 80's ... le tout en format Technicolor.



Je vois deja venir ceux qui fréquentent le monde de la VHS et qui s’habille en mode Miami Vice avec leur argumentation du genre "cela manque d'originalité, que c'est du remaché blablabla";

Evidemment, et justement là se trouve l'astuce complètement revendiquée. Ce "Il faut flinguer Ramirez" est une lecture popcorn façon madeleine de Proust à lire de manière complètement honteuse avec un choco-CHAUD  (ou une tartiflette selon les gouts). 

Il faut flinguer Ramirez est un bon polar façon 80s,  rafraîchissant , digne d'un Vice City et qui vous brûlera plus que probablement la rétine façon acide caustique.



Tip of the day : Derrière chaque courgette se cache une salade



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