mercredi, janvier 08, 2020

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Integral Hellboy in Hell de Mignola

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Hellboy est mort chez les vivants, mais est bien vivants parmi les morts
Bouchonnez vos montures, videz votre pichet de bière (sans gluten), car nous voilà devant les derniers épisodes de cette œuvre épiques initiée en 1994 par Mike Mignola : Hellboy in Hell

Toujours avec son style graphique onirique, et cet ambiance étrange et désinvolte, l'on retrouve Hellboy (alias Angu Un Rama, démon de son état) en Enfer pour ce dernier Acte.

Le monde n’est plus , ça sent bon le roussi et la fin du monde sonne déjà son glas ... d’autant plus qu’ Hellboy est en quelque sorte un peu bien mort.

C’est qu’il a bien bourlingué notre sagouin, avec ces chats, la BPRD , sa démission, quelques jupons de sorcières dépoussiérées, une tête dévissé par-ci, un spectre tué par là, et bien sure sauver le monde façon Mère Marie-Thérèse …. Et le revoilà en mode "back to the root" direction case départ , c-a-d l'Enfer 

Mais en bas ça ne rigole pas trop vu que le big-boss Satan himself n’est plus à même de bander quoique ce soit, le Pandemonium est en ruine et les quelques seigneurs sont plus préoccupés par leurs intérêts que de vraiment sauver les enfers... et c'est pas l'invocation de Pluto qui risque de leurs sauver leurs miches.

Hellboy n'a cure de sa destinée et la rejette à nouveau même si en sont fort intérieure il sait que c'est une fatalité qui arrivera bien tôt ou tard; 
Bref , autant dire qu'il n’est pas prêt à succéder à son père Azazel sur le trône des Enfers.

Mais est-ce que celui que l'on nomme le Destructeur de monde n'est pas également le Créateur de monde ? 


Visuellement ça claque du cul et Mignola maîtrise toujours son art avec ces aplat de couleurs.

Au-delà du visuel, c’est l’histoire ici qui est profonde et emplie de réflection et de fatalisme; on n'hésite pas à se poser cet anti-héros jusqu’à l’apothéose de la saga.

Et oui, il y a ici une vrai fin qui ne laisse pas de doute sur sa raison d’etre. L’histoire, sans la bâcler, se termine sans cliffhanger , et  un happy ending assez sympa

Triste , mélancolique, ce dernier opus n'est pas là pour faire rire ... mais on ne mange pas des frites tous les jours non plus:)

Le rythme quant à lui à le goût de l'amertume et dénote avec les épisodes précédent sans pour autant les renier.

C’est bien amené, et le petit goût amer qui nous reste entre la gorge en refermant le livre risque de vous foutre un petit coup de cafard signe que c'est une bonne fin :)


Vous le trouverez chez tous les bons boucher, en format intégrale (la classe) si l'on parle le VO ou la Paella, où bien aux Editions Glénat mais alors en deux volumes qui reprendront respectivement les 5 premiers épisodes et les quatre derniers avec une histoire en bonus et un cahier graphique assez sympa.


En conclusion , du bon, dans la ligné directe de la saga mais néanmoins destiné à ceux qui ont déjà lu les autres épisodes car il vaut mieux être familiarisé avec l’univers sous peine d’être un poil perdu. 

Un page se tourne, un nouveau chapitre aussi ;
Le présent est passé , le passé est présent !
Sur ce je retourne me préparer ma quiche aux endives

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