Gentil, sympathique, ne nous y trompons pas, ce récit cache en fait un petit livre d'auto-psychologie sur la recherche de soi et de son moi profond.
Remplit de véritée imagée, le livre se laisse lire grâce à une jolie histoire, utilise un vocabulaire peu “élevé” et donc accessible à tout le monde; et histoire de rendre le tout "open-bar" l'auteur utilise des métaphores que tout en chacun pour interpréter à sa façon.
Le bouquin, ne fait qu’une centaine de page (avec de gros caractères) et cela motivera le lecteur qui ne lit pas beaucoup de livre.
Le bilan ? On se retrouve avec un conte initiatique aux effets thérapeutique plus pour les adultes que pour les enfants.
Et là j'ai un problème! C'est pour les adultes mais c'est tellement simpliste au niveau du langage, que l'histoire, même si elle est simplette et un peu poétique , en perd tout son charme. D'autant plus que la trame secondaire (récupérer sa femme qui est kidnappée par ces propres démons) est vite balayé, genre coup de savate retournée. Et puis c'est plein de bon sentiment genre le pays de "oui-oui" et c'est un peu gênant.
D'autant plus que le 4e de couverture vous annonce une histoire de l'ordre du "Petit Prince " ou "Jonathan le goeland" rien que ça ... Fumisterie je vous dis!
Ce chevalier à l’armure rouillé est un livre sympathoche , un livre sur la recherche de soit qui trouvera sa place chez ceux qui se sont un peu perdu en chemin, au coin d'une table chez votre psychanalyste, et chez ceux qui se cherche (ah j'ai fait une lapalissade là). Pour une utilisation bien précise.
C'est chez Ambre Editions, c'est plus ou moins 13 boules, et c'est gentillet.
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