Nous sommes avant Socrate, Platon, Aristote et dans la Grèce du Ve siècle avant J.-C. À Sparte, la citoyenne Carthas, veuve de grand guerrier, met au monde un fils, Aphranax. L'enfant présente une malformation invisible, dans une société qui élimine les faibles. Victime d'un sentiment maternel interdit chez les siens, la veuve Carthas va dissimuler cette faille. Sa conduite hors la loi provoque le Destin. Le vieux monde vacille : Athènes poursuit son envol démocratique, les cités doivent s'unir face à l'envahisseur perse, les Dieux semblent lâcher les Grecs. Les rois, les peuples, les Pythies, la pensée basculent vers les temps nouveaux...
Seule, elle est contrainte à élever son fils pour le préparer pour l'agogée, rite sélectif et éducatif, afin qu'il puisse devenir la crème de la crème (préférence vanille) , c'est-à-dire l'un des fiers 300 Hoplite.
Sous la pression d'une société obsédée par codes et des rites élitistes, il y aura de quoi faire car ils cachent un terrible secret qui pourrait coûter la vie à Aphranax ... il est asthmatique ; et dans cette société parfaite, seul les plus forts sont choisis (Darwin is back)
L'amour de sa mère , la rencontre de Léonidas seront-ils suffisant ?
Ecrit par Jean-François Kervéan, nègre pour des artistes people éponymes genre Nabila, Drucker, Hervé Villar (que du lourd), ce dernier a également commis l'écriture de certains romans. Alors évidemment les plus vicieux d'entre-vous me diront que ces initiales font très Jacky et Michel et que la destiné de JFK a été assez frontal au niveau des lombaires , loin de moi l'envie de vous contredire ... Prémonitions ? Aucune idée mais dans tous les cas , ce "La naissance du sentiment" à fait naître en moi autre chose qu'une envie assassine ... quoique. :)
Sans langue de bois, ce péplum grec nous transporte dans l’Antiquité avec une fiction dense aux accents politico-romantico-soporifique. Car oui, "La naissance du sentiment" a eu le mérite d'avoir réveillé en moi des sentiments enfuis dans mon tréfonds, un sentiment soporifique (que pensiez-vous?)
Alors je sais qu'il fait partie de la rentrée littéraire, que la couverture annonce une pointe d'humour, que l'auteur a un style certain pour écriture, et il est vrai que le roman est parsemé de notes d'humour qui lui permettent de ne pas trop sombrer dans la frustration de la lecture. Pourtant le sujet aurait pu être plus fin, mieux mené ; Le contexte, la complexité de la relation avec sa mère où avec ce Léonidas sur lequel l'on pourrait faire fondre du chocolat sur son torse ... naaan trop facile.
Le roman nous assomme de termes de l'époque qui rebutera les moins érudits d'entre les lecteurs (et croyez moi , nous sommes une armée le glaive tendu), le tout réaménagé avec un langage parfois commun et aux mots savamment menés; Et ce n'est pas le lexique se trouvant à la fin du roman qui me contredira. Trop de termes qui feront que la lecture sera de plus en plus difficile , sans compter l'inaction présente dans la majorité des mots présent à chaque ligne. Un roman voulant contenter trop de lectorat différent et sans prise de risque sur les partis pris.
Pour résumer ? Une histoire de glaive, de yogourt et de nœuds de boudin.
Édité chez Robert , 400 pages, ZZzz (ha ha ) ZZZzzz..!
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire