lundi, novembre 26, 2018

Kirk Douglas, le fils du chiffonnier

novembre 26, 2018 Smith

Au détour d'une brocante, un livre m'a titillé l'oeil droit alors que le soleil pointait bien haut dans le ciel. Comme la somme demandé correspondait fraîchement aux pauvres deniers qui reposaient au fond de ma poche, je n'hésitait point.

Du coup, voici Le fils du chiffonier de/par Kirk Douglas, un des deniers grands du cinéma (et toujours en vie la crapule); une autobiographie pleine de crousti-fondant et d'anecdotes.

Mais qui est Kirk Douglas ? Le père de Michaël ? Ben oui!

Kirk Douglas, l'acteur à la célèbre fossette , toujours l'air taquin, l'oeil brillant, remplit d'intelligence, la truffe humide et j'en passe (biffer mention inutile) et dont la carrière cinématographique est rempli de superbe pépite encore d’actualité. Je vous conseille notamment les excellent Spartacus, Vikings ou les sentiers de la Gloire. (il y en a plein d'autres, si si).

Mais revenons au bouquin!

J'ai envie de vous dire d'y plonger mais j'avais peur de ne pas être honnête car jeu beaucoup aimé lire cette page d'histoire;  car Kirk me faisait penser par certains aspects à mon propre papa. Mais c'est bien au delà de cela.

J'ai trouvé le roman extrêmement intéressant, addictifs,  surtout dans sa première moitié où l'on découvre , avec une écriture honnête et sans fioriture, un Kirk qui se dévoile sur fond d'état d'âme , de réflexion sur ces origines et son histoire; une enfance difficile, ces escapades et aventures amoureuses (mieux que Rocco Siffredi) ,  les périodes de vache maigre, ces enfants donc on sentira tous l'amour qu'il leurs porte, ces deux épouses etc... Chaque mot respire une véracité, sans essayer d'enjoliver même si l'on soupçonne tout de même d"avoir omis certains passage peu glorifiant histoire de ne pas se faire tuer par sa femme où pour des raisons d’ego :)

Avec une deuxième partie plus centrée sur sa carrière cinématographique, ces choix , et son ascension jusqu'à son étoile; sans oublier tous son travail humanitaire. C'est plein de petites anecdotes mais beaucoup moins construit que la première partie du roman, moins linéaire dans sa temporalité.

Il faut savoir que c'est une auto-biographie écrite à ces 71 ans (tous seul) , suite à un gros accident et qui justifie sûrement cette honnêteté qui transpire à chaque mots; Sans oublier le dernier chapitre qui conclue d'un trait nostalgique, empli d'amertume et d'humour toute une carrière que l'on ne devrait pas oublier.

Aujourd'hui l'animal est âgé de plus 100 ans (c'est un centenaire bon sang) qui est toujours avec sa femme et entouré de tous ces enfants. Une belle réussite pour ce petit juif qui cherchait à briller.

Que dire de plus ? Une excellente biographie qui n'existe pas en version eBook (WTF?!) mais que je vous conseille vivement.

Kirk, on t'aime. Stay'in Alive.

Reference : https://www.dna.fr/culture/2016/12/09/kirk-douglas-fete-ses-100-ans et https://www.express.co.uk/entertainment/films/740918/Kirk-Douglas-100-birthday-life-pictures-films-movies-Hollywood-actor-Michael-Spartacus

vendredi, novembre 16, 2018

Stan Lee, The Man : RIP 2018

novembre 16, 2018 Smith
Stan Lee nous laisse un message; malgré que ce soit un grand financié et qu'il c'est un peu octroyé (juste un peu) la création de Marvel et son monde fantastique (aaah Kirby & cie), un dernier message émouvant de l'homme, de la légende !

On ne peu lui dire que merci pour son génie, pour le talent, et l'univers qu'il nous à laissé. Il en a été clairement l'un des grand instigateurs <3







samedi, novembre 10, 2018

Kivu par Simon et Van Hamme

novembre 10, 2018 Smith

Âme sensible s'abstenir avec ce Kivu; point de récit d'action, de fiction ni de fantaisie mais un récit dur qui va nous faire suivre un jeune ingénieur travaillant pour une grosse multinationale belge, parti pour recruter un nouveau responsable/mercenaire (biffer mention inutile) au Zaïre. Son travail ? S'assurer que la production du Coltan , alliage vital pour certains composants et alliages, soit optimale et ne s'arrête jamais ... part n'importe quel moyen.

Nous sommes en plein coeur de la République Démocratique du Congo, cette contrée riche et magnifiques qui est malheureusement phagocytée par l'appétit irrationnelle de multinationale, de jeu politique, sans oublier la stupidité et l'avarice de l'homme; au détriment des habitants qui crèvent la faim ; Sans détour et sans ambages, l'on est emporté dans sa vie , son rythme, son odeur quotidienne.

Au menu pour nous guider ? Jean Van Hamme pour le scénario et Christophe Simon pour le dessin.

Le challenge était ambitieux : expliquer de manière simple une situation complexe afin que le lecteur puisse la comprendre. Un peu comme une vulgarisation! Et le lecteur ne s'y trompera pas, ce récit bien un documentaire-dessiné.

Malheureusement ni la découpe trop classique, empêchée par un certain classicisme; ni le scénario ne sont à la hauteur: je m'explique!

Un héros moralisateur de bout en bout , des dialogues long et poncif, un scénario beaucoup trop complexe , l'envie de  brasser un maximum de problématiques (viol, Rwanda, l'hopital, le capitalisme, sida ... ) , bref le récit se perd autant que l'attention du lecteur.

Néanmoins, ce récit explicitant la situation, à le mérite d'exister et de lever le voile sur l'horreur qui s'y passe; au point de réveiller une certaine conscience sociale. 

Sujet difficile, compliqué voire même repoussant , et par corrélation moins vendeur qu'un gars courant en slip; je crains que cette histoire ne trouve jamais sa place sauf pour un public plus érudit , élitiste ,fan des auteurs où perdu dans une bibliothèque d'école.

En conclusion, un docu-bd , intéressant mais mal alambiqué , qui ouvrira les yeux sur cette tragédie pour les plus intéressés d'entre-vous.

lundi, novembre 05, 2018

Il faut flinguer Ramirez de Nicolas Petrimaux

novembre 05, 2018 Smith


Sortez le popcorn, la bière forte et l'appareil à fondue, voici "Il faut flinguer Ramirez" aux éditions Glénat , sous la plume endiablée de Nicolas Petrimaux ( qui fait tout tout seul comme un grand)

Pure ovni, Nicolas nous propose ici de suivre le sympathique Jacques Ramirez. Action!
Jacques Ramirez , employé modèle à la Robotop et portant fièrement la moustache façon Village People. Vrai Mozart de la réparation d'aspirateur , sa vie va vite partir en vrille avec l'apparition de tueurs en voulant chere à sa peau.
Le postulat du jour ?  Est-ce que derrière les trait de notre ami Jacques, ne se cacherait pas en fait le terrible et redouté tueurs à gages Ramirez ? Serait-ce une couverture où une pure coïncidence ?
Polar haletant alternant humour, clin d'oeil et référence aux séries eighties , l'on peut sans frémir, dire que ce premier épisode est une belle réussite ; car oui ! il y a une suite et la fin se termine d'ailleurs par un cliffhanger que même Derrick ne pourrait renier.

L'objet du crime est superbe: couverture en relief, rigide, jonché de pas moins de 144 pages tout en couleur (si si monsieur), parsemé d'un chapitrage façon pub TF1 du dimanche après-midi; bref Tarantino, Sonny Crockett et Starsky n'ont qu'a bien se tenir.

Passé le moment de frénésie où vous courrez à tout va brandissant le livre tel une tablette des 10 commandements ; vous déciderez probablement de le lire (ben oui, c'est le but aussi).

L'intérieur n'est pas en reste avec une mise en scène et un découpage très dynamique et cinématographique qui vous plongera directement dans le récit; fleurant bon l'odeur de l'asphalte, le lecteur sera d'emblée projeté dans une bonne série B, le tout sous le couvert agréable de bimbo badass, d'un casting de personnages typés façon chemise ouverte et de demoiselles super laquées.

L'histoire n'est pas en reste puisque celle-ci est solide avec une ligne directrice bien claire digne des meilleurs punchline d'Horatio Caine; ça rigole, sa dézingue , c'est truffé de référence qui vogue sur la vague du revival 80's ... le tout en format Technicolor.



Je vois deja venir ceux qui fréquentent le monde de la VHS et qui s’habille en mode Miami Vice avec leur argumentation du genre "cela manque d'originalité, que c'est du remaché blablabla";

Evidemment, et justement là se trouve l'astuce complètement revendiquée. Ce "Il faut flinguer Ramirez" est une lecture popcorn façon madeleine de Proust à lire de manière complètement honteuse avec un choco-CHAUD  (ou une tartiflette selon les gouts). 

Il faut flinguer Ramirez est un bon polar façon 80s,  rafraîchissant , digne d'un Vice City et qui vous brûlera plus que probablement la rétine façon acide caustique.



Tip of the day : Derrière chaque courgette se cache une salade



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