dimanche, avril 01, 2018

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End League (The) de Remender/Broome/Canete

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Cette semaine , j'ai bien travaillé mes arpèges avec la lecture en version intégrale de "The End League", une mini-série en deux tomes édité chez nos amis Akileos pour la version française et pour laquelle un intégral est sorti en 2017 en VO chez Dark Horses Original.

En 1962, Astonishman est LE super-héros façon Superman. Surhomme, Orgueilleux, inconscient et surtout très fière de son moule-bite; Perdu dans sa vision manichéenne et parfaite du monde, et aussi par bêtise, il va commettre la grosse boulette en déclenchant une cataclysme qui déstabilisera l’humanité entière. 
Une catastrophe ? Je parle de la "Catastrophe Verte" qui fera des milliards de victimes (ne faisons pas dans la dentelle de Bruges svp) et qui engendrera de multiples mutations , sans oublier l'apparition de nouveaux sur-hommes , tous plus fous les un que les autres, qui se rallieront derrière la bannière d'un fou-furieux-super-vilains.
Astonishmen est rongé par la honte et tout en cachant la vérité, va entamer une quête vers son pardon. Entre désespoir et rédemption, il forme les "End League" pour retrouver le marteau de Thor, Mojlnir, seule artefact permettant de remettre les choses en ordres , de lutter contre les super-vilains et sauver, peut-être , le reste d'humanité qu'il reste en nous.

Triste, sombre, dépressif, le ton est directement lancé dés les premières pages du premier volume (diamétralement différent du second, lisez plus loin :) ).

Le pastiche avec les super-héros de chez MARVEL et DC COMICS est évident (Ghost-rider, Superman , Joker et j'en passe) mais la parole est beaucoup plus acide et réaliste avec un monde sans espoir; à lire essentiellement au premier degré (vous pouvez essayer de chercher une double lecture, j'ai essayé sans succès). Le dessin de Matt Broome est dans le ton de l'histoire , directe, froid, triste , mais sans grande originalitée.


Le deuxième volume est lui beaucoup plus pêchu, un peu genre "le réveil de la Force", porteur d'espoir , de lutte jusqu'au-boutisme; et verra même l'apparition de personnages supplémentaire (comme s'il en était besoin). Le changement de dessinateur par Eric Canete n'y est pas pour rien, c'est une vrai bulle d'air frais avec son trait un peu moins réaliste , supporté par le jeu de couleur proposé par Andy MacDonald.
Vous avez compris j'ai beaucoup plus aimé le deuxième volume :)

Ipso Facto les auteurs, en s'engageant dans cette fresque quasi biblique, devaient rester dans un ton réel impliquant la folie humaine et les erreurs du passé.
Mais le trop de personnages (Dieux grecques, nordiques, nazi ,super-héros etc...) rend la lecture confuse et torture le lecteur lambda que je suis (si si , vraiment j'avais mal au crane). As-t'on vraiment besoin de connaître tous les codes et personnages du monde des super-héros ? Really !?

Au final , l'on en ressort après une lecture un peu poussive, avec un moral dans les talons et un goût amer rendant la bd "so what".

Bilan mitigé donc, pour cette saga : "The End League"qui brillera grâce à sa deuxième partie sans pour autant toucher le firmament des dieux.

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